 | J’ai dix ans…
Il faut croire que mon compte-rendu de l’an dernier n’était pas trop mauvais puisque me voilà de nouveau bombardé reporter en chef |
pour cette édition spéciale du dixième anniversaire. On m’a même offert un vaste et luxueux appartement. J’en ai profité pour amener dans mes bagages deux scrabblotins, Julien et Yannick (respectivement benjamin et cadet).
La montagne
Et dès le dimanche matin on attaque l’entraînement avec la montée au fort de la Turra : je ne voudrais pas voir mes ouailles caler au milieu de la randonnée officielle de mardi ! On profite de la vue sur le lac du Mont-Cenis juste avant que les nuages ne gagnent les sommets (ceux-là, c’est comme Franck ou Antonin, ils gagnent toujours). Finalement, mardi, par une subtile inversion du calendrier (météo oblige), ce n’est pas rando mais rallye. Et là, jackpot : la fameuse stèle que personne ne trouve dans la pluie et le brouillard, on est passés devant dimanche ! On gagne haut la main, sans s’être laissé impressionner par le chemin défoncé qui mène au barrage et ses fameux dos d’ânes (Evelyne en a entendu de toutes les couleurs, mais dans son idée il fallait y aller à pied – sous le soleil évidemment). Faut dire qu’on avait la Pech (Joëlle, de Rumilly) et le renfort de Matthieu, le local de l’étape. On se retrouve avec six boîtes de palets aux myrtilles dans l’appartement, attention à l’indigestion ! La rando c’était donc pour jeudi avec un soleil radieux sur le cirque des Evettes tout saupoudré de neige fraîche : simplement sublime. D’autant qu’un subtil changement d’itinéraire par la cascade (un peu sportif mais tellement beau) m’a permis de déjouer les intentions homicides de Joël qui ne voyait pas d’autre moyen de gagner le tournoi (voir un peu plus loin), comme il l’a naïvement confié à « l’écho des bouquetins » (quotidiennement concocté par Gisèle, bonjour la performance). Un seul regret : on a vu des marmottes, mais pas de kangourous (il paraît qu’on en sert dans les restos du coin).
Pour occuper les soirées, il y a les cartes (tarot, belote) et la pétanque (au nombre d’interventions de Raymond, on peut être sûr que c’était la compétition la plus importante du festival ;-) mais là je n’ai pas trop suivi. J’ai juste entendu dire que la face du monde eût été changée si le cochonnet qu’un joueur avait tiré par erreur en visant une boule n’avait pas malencontreusement ricoché sur la jambe d’un joueur adverse (vous suivez ?), annulant ainsi la mène.
Mon dieu que c’est original !
Ah oui, j’allais oublier de vous parler un peu de scrabble... Je ne vais pas vous raconter les parties, vous pouvez les rejouer sur http://www.scrabblecrds.fr. Il y en avait pour tous les goûts. Du classique, avec pas moins de 32 joueurs et la victoire pour Marc Thibault. Du moins classique avec la soirée « grand prix » qui réunit plus de 50 participants :: une épreuve par élimination, mais avec des jokers en fonction du niveau des joueurs (jusqu’à 3 pour les 6ème et 7ème série), ce qui donne à tous des chances de bien figurer. Les jokers étant matérialisés par des gobelets (vides), on a vu un joueur de première série tenter de contourner le règlement en arrivant avec son café mais ça n’a trompé personne. Et la formule a tenu ses promesses, puisque c’est Thierry Milon (2B) qui, ayant délaissé l’arbitrage pour un soir, se paie le scalp de tous les favoris (il faut dire qu’il bénéficiait de conditions particulièrement favorables : c’est Mandy qui officiait au tirage et il jouait avec le jeu de Yannick).
Le tournoi en parties originales est désormais un classique (mais qu’est-ce qu’il raconte, on n’y comprend plus rien !) mais comme P.S. était aux abonnés absents (n’y voyez aucune connotation politique) on a pu tranquillement jouer ces parties de ouf en 3 minutes. Pour mettre un peu de piment, certains avaient fait des paris. C’est ainsi qu’on a vu, après la 7 et 8 joker où il s’était fait battre par Tristan Boccon, Guillaume Lecut venir jouer la 7-8-9 joker maquillé en drag queen. D’autres n’ont eu besoin de personne pour se ridiculiser, tel ce joueur de 1A (JPB pour ne pas le nommer) prenant 293 points de zéro en deux coups sur une erreur de lettre et une erreur d’écriture (record à battre). Finalement c’est un primo-arrivant, Fabien Leroy, qui décroche le pompon, suivi du 3ème série ( !) Eric Dubreuil (autre néophyte, mais on devrait faire une exception au règlement pour cette famille et les mettre première série à la naissance). A noter les victoire en séries 5 et 6 de Simone (diamant, d’Annecy, cocorico) et de Yannick (re-cocorico) qui glanent par la même occasion leurs premiers PP4. Le grand prix (en 7 et 8 joker en blitz) ne traîne pas : tous les première série sortent au premier coup et Clotilde Paillet s’impose au second.
En paires, en l’absence de mon partenaire attitré (Didier Gidrol), je me suis rabattu sur le premier 1A venu (Rémi Poulat). Choix judicieux puisqu’il me permet de ne pas repartir bredouille (ah non, j’oubliais le rallye) et de compléter ma collection de trophées monoxyles made in Haute-Maurienne (des marmottes pour porter la coupe, l’an dernier c’était des bouquetins…). Julien et Yannick gagnent la série 6. Par ailleurs, une réclamation a été déposée contre la paire Annick Thibault – Nicolas Thomas : outre le fait qu’ils avaient usurpé la table 2 au détriment de Fabien Leroy – Nicolas Bonnamour, ils jouaient à deux et demi.
Quant au grand tournoi, il a maintenu jusqu’au bout un suspense insoutenable. Après trois parties, les trois premiers (bibi – tenant du titre, Nicolas Bonnamour, Joël Renault) se tenaient dans un mouchoir de poche. A la quatrième, ils chutaient en chœur (un zéro, deux scrabbles ratés) et les deux premiers se retrouvaient à égalité. La décision allait se faire à l’avant-dernier coup du tournoi (coup joué par seulement 4 des 20 premières tables), la malédiction de Termignon avait encore frappé : aucun joueur n’a jamais gagné deux fois ce festival. Les deux autres bétonnent et Nicolas garde un petit point d’avance sur Joël (qui n’aurait donc rien gagner à me supprimer…). Le grand prix revient à Nicolas Thomas, qui n’avait encore rien gagné.
Cette soirée-là
Pour finir en beauté cette édition historique, la municipalité a mis les petits plats dans les grands : le buffet offert vendredi soir aurait pu nourrir deux fois plus de monde ! Sur la piste, on applaudit les couples vedettes : Jacqueline Lepin et Joël Le Page (paso doble), Gilles et Joëlle Pech (rock), avec en point d’orgue le slow d’ Irène Bury et Eric Dubreuil. Bon anniversaire et à l’an prochain !
P.S. (pas celui de toute à l’heure, qui n’est toujours pas là) : il paraît que le magnifique appartement n’était pas dû à ma qualité de chroniqueur mais de vainqueur de l’édition précédente. Et comment je ferai alors l’année prochaine ?
Jean-Pierre Brelle
Histoire de compléter la chronique de Jean Pierre, voici quelques infos et résultats : la pétanque a été remportée par la triplette André Lepin – Gérard Chabert – Sylvain Borne. A noter que les finales se sont jouées sans la moindre goutte de pluie. Pas « d’aqua-pétanque » comme dirait Claudine…et c’est tant mieux…beaux matchs encore une fois, il y a vraiment du niveau chez les scrabbleurs ! Sylvain a également fini 3e de la soirée grand prix et a fait le plein de « crozets » (ODS 6, pour l’instant on ne peut que les manger !), gâteaux et autres bonbons avec des 10e places. Il faut dire que les fameux crozets et autres bonbons ont récompensé les 10e et 73e (Savoie oblige !) de chaque partie de scrabble. Il a donc bien profité de sa semaine pour remplir le garde-manger, ce dont je ne saurais me plaindre ;-))
Au tarot, c’est Christian Raynal qui s’impose de deux petits points devant Gisèle Rondot. A la belote, victoire aux points de Marie-Jo et Yves Eprinchard et de Monique et Jean-Pierre Besset, qui restent invaincus. Enfin au rallye pédestre, les vainqueurs sont Anne-Marie Bianchi, Jean-Philippe Barthelemy et Jacques Vivion (grosse expérience des deux premiers nommés en matière de rallyes scrabblesques hauts-mauriennais)
Côté scrabble, les vainqueurs par séries sont les suivants : coupe Benoît Houillon (les originales) : Anne-Marie Bianchi, Elise Raphaël, Joël Le Page (nouveau licencié de Val Cenis, ça se signale !), Simone Tourneux et Yannick Bertrand pour les séries de 2 à 6/7. Par catégorie d’âge : Geneviève Le Page (idem que pour Joël bien sûr), Clotilde Paillet, Guillaume Lecut et Florian Demmel de diamant à junior.
TH : Clotilde Paillet, Eric Dubreuil, Corinne Poirier, Françoise Jouffroy et Guillaume Coden (petit-fils des Le Page, ils sont forts dans cette famille ;-) de 2 à 6/7. Des « D » aux « J », victoire de Denise Castelbou, Roger Delbourg, Guillaume Lecut et Elise Raphaël. Paires : Jean-Pierre et Rémy l’emportent donc, suivis de Nicolas Bonnamour et Fabien Leroy. Anne-Marie Bianchi et Jean-Philippe Barthelemy complètent le podium (paire N2, belle perf).
Classique : en série B, c’est André Lepin qui s’impose avec une très belle 2e place au général. En série C, Sébastien Giannini n’a laissé aucune chance à ses adversaires en étant 19e.
Ils sont tous repartis avec des magnifiques trophées en bois (n’ayons pas peur des mots) franchement, ça donnerait presque envie de jouer plutôt que d’organiser histoire d’essayer d’en récupérer un (merci de ne pas rigoler ;-) !
Enfin, pour terminer, un clin d’œil à Nicole Bosson, notre plus fidèle joueuse, qui a fait un 10/10 ! ça valait bien une bouteille de champ’ et un bô cadre photo en bois pour y mettre ses plus beaux souvenirs. André et Jacqueline Lepin, Claudine Marchal, Yvonne Bollonjeon et René Francal en sont à 9 éditions. Et on a bien pensé à Micheline et Jean-Claude Abadie, sans qui nous avons fait ce festival pour la première fois. Ils ont dû se décommander en dernière minute, mais c’est sûr, ils seront là en 2008…
C’est une telle joie d’organiser, tant pis pour les trophées en bois, alors mille mercis aux personnes présentes pour le 10e et rendez-vous du 16 au 22 août 2008 pour le 11e, avec des petits changements qui donnent déjà envie d’y être…(suspense et roulement de tambour final)…
|
