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Année 2008

Vaujany : l'armée des ombresJean-Pierre Brelle30/08/08

Ne voulant surtout pas froisser la susceptibilité notoire du chroniqueur officiel de ce magnifique festival, je ne vous dirai rien de l’affluence record de cette édition, de la météo idyllique, des vainqueurs inédits…

Intéressons-nous plutôt au côté obscur de la force, aux sans-grade (avec, pour quelques-uns) de l’organisation et de l’arbitrage. Sous la houlette du CDA (chef-de-l’arbitrage, qui n’est autre que le chroniqueur sus-nommé) et du CDI (chef-de-l’informatique, également webmestre de ce site unique) pour les uns, du CDRT (chef-du-ramassage-et-des-tableaux, un immigré qui n’a pas grand’chose à envier au CDA côté organe) pour les autres, cette petite – mais vaillante – armée batailla donc toute la semaine dans le triste réduit où elle était confinée, corrigeant, encodant, imprimant, essuyant quelques pétages de plombs de combattants zérotés (mais si peu) et n’en sortant furtivement qu’à la nuit tombée pour regagner son casernement. Car le chef-chef (celui qui commande aux autres chefs) a beau être président-fondateur du RICCI (Rassemblement International Contre les Cadences Infernales), on est vite au parfum : on n’est pas là pour rigoler, demandez aux double-arbitres du blitz ! (sauf à l’heure de l’apéro – pas de verre près des ordis ! - et bien sûr aux vannes de l’un ou l’autre chef, là c’est obligatoire). D’ailleurs le chef suprême en personne (bien que dispensé de ces tâches subalternes) est tombé, victime du devoir, un certain mercredi soir… Dommage, il a raté la finale du classique, retransmise en exclusivité sur écran géant. Il s’est fort heureusement vite relevé pour mener sa troupe à la victoire finale.

Mais trêve de médisance, puisque ma hiérarchie a poussé la bonté jusqu’à m’accorder une permission d’une journée entière (quel luxe !) que je mis à profit pour remonter aux sources (de la cascade de la Fare), c’est-à-dire au lac du même nom, au pied du glacier des Rousses : somptueux, à l’image du buffet offert par la commune le dimanche midi (ça n’a rien à voir, mais il fallait bien le caser !) et de l’apéro chez Jako qui changeaient agréablement du rata quotidien (quoique le bœuf à la guiness du CDA…).