Un mouflet de neuf ans et demi qui quittait pour la première fois sa maman pour disputer le championnat de France sous les flocons pascals de Val-Cenis (et ce n'était pas lui le plus stressé des deux).
(2006)
Et plus stressé du tout l'année suivante, mais déjà très à l'aise stylo en main pour livrer son analyse : « Malgré l'organisation qui laissait à désirer, les parties étaient plutôt sympas. Les accompagnatrices également (oh le fayot !). Alors, mon programme pour les semaines à venir : me gaver pour rattraper les kilos perdus, dévorer l'ODS, et faire des optrakens avec un mullah qui pratique la zawiya avec des superhétérodynes en H4 pour 232208375893217827589012666452000 mille points. »
(2007)
Deux ans plus tard mais guère plus grand, un vice-champion de France qui faisait le show sur le podium de Bourges, faute de pouvoir comme au club célébrer ses tops par des glissades à travers la salle.
(2008)
Un habitué qui fêtait régulièrement son anniversaire au festival de Termignon.
(2009)
Pour sa dernière année en junior, un partenaire de paire de choix pour le jeune Arthur avec à la clé un podium à Périgueux.
(2014)
Un spécialiste autoproclamé de la « place du con », ce qui ne doit pas faire oublier ses nombreux podiums nationaux (6) et mondiaux (7).
Un DJ de feu pour la soirée finale du championnat de France une fois passé chez les « vieux ».
Un éminent membre du Bureau Directeur de la FFSc de 2016 à 2020.
C'était aussi
Un érudit précoce que j'ai trouvé un soir à Fréjus avec ses acolytes Yannick et Victor en pleine soirée « citations philosophiques » (il était en classe de troisième).
Un surdoué des langues étrangères.
Un expert de la perte d'objets personnels : son jeu de scrabble, son sac de voyage, son ordinateur... Il a même réussi (record du monde !) à perdre ses chaussures pendant une promenade.
Un esprit curieux de tout.
Un grand fan de la guitare de Jimi Hendrix et de l'humour noir de Pierre Desproges.